Le développement humain s’est accompagné de la maîtrise de l’énergie que les hommes pouvaient avoir à leur disposition. Cela a commencé il y a 400 000 ans par la maitrise du feu, et ne s’est plus arrêté depuis. L’énergie reste un enjeu majeur et sa possession, une source de pouvoir et de revenus comme en témoigne l’importance prise par les pétromonarchies du Golfe en quelques dizaines d’années. Aujourd’hui, décentraliser la production d’énergie, en assurer sa gestion par ses utilisateurs de proximité revient pour une collectivité humaine à pourvoir à ses besoins, grâce à des technologies éprouvées et novatrices.
Le projet de parc photovoltaïque de Luc-sur-Aude s’inscrit dans cette logique :
- citoyenne : l’énergie est trop importante pour ne pas être gérée par ses utilisateurs directs ; cela implique que chacun soit à son échelle producteur mais aussi gestionnaire de la production, au travers de la maintenance des installations et de la distribution
- collective et désintéressée : l’énergie ne devrait pas être une source d’enrichissement pour des actionnaires, mais un bien commun dont les coûts et les bénéfices doivent être répartis entre les utilisateurs,
- environnementale : la production d’énergie électrique à partir de panneau photovoltaïque est une énergie renouvelable qui puise dans le soleil et ne libère pas de carbone nocif à l’atmosphère, comme le font les énergies fossiles.